Process de fabrication

GASCOGNE PAPIER est un producteur intégré de papier kraft naturel, non blanchi.

L’usine de pâte et papier est implantée depuis 1925 à Mimizan dans les Landes. Située au cœur de sa ressource, elle s’approvisionne en matière première dans un périmètre de 50 à 60km autour du site.

Le procédé « Kraft » est un process de fabrication parfaitement bouclé, avec un impact minimum sur l’environnement, qui permet d’extraire les fibres cellulosiques du bois pour en faire un papier très résistant, tout en recyclant et régénérant l’ensemble des matières issues du process, et en utilisant certains composants comme source d’énergie.

Bois

Pour fabriquer le papier Kraft naturel, on utilise :

  • Les sous-produits issus de l’entretien des forêts: bois d’éclaircies, cimes. Les coupes d’éclaircies sont naturelles et obligatoires au sein d’un massif cultivé. Elles sont destinées à retirer les jeunes arbres chétifs et mal développés afin de fournir aux autres l’espace nécessaire à leur croissance, et à entretenir le massif tout au long de son développement.

  • Les produits connexes de scieries (copeaux, croûtes et délignures): ce sont les chutes et déchets issus de la découpe et de la transformation du bois, qui sont destinés à la construction ou à l’ameublement.

  • Les écorces, souches et rémanents forestiers: dans un objectif « zéro déchet », ils sont utilisés pour alimenter la chaudière biomasse et créer de l’énergie.

Le bois c’est 20% de fibres de cellulose 30% de lignine et d’écorces 50% d’eau

La "fibre naturelle®" : une ressource 100% renouvelable

  • Certifié PEFC à plus de 80%, le bois utilisé par Gascogne Papier provient exclusivement de forêts locales, gérées durablement.

  • 700 000 tonnes de bois sont utilisées chaque année sous forme de copeaux pour la fabrication de 150 000 tonnes de pâte à papier.

Certification PEFC

Le saviez-vous ?

Non, le papier ne détruit pas la forêt !
La forêt française s’accroît de 50 000 ha/an, grâce notamment à l’action de l’industrie papetière locale.

Pâte à papier

Une pâte naturelle non blanchie, pour un traitement chimique minimum et des caractéristiques de résistance intactes

La pâte à papier fabriquée sur le site de Mimizan est destinée exclusivement à l’alimentation des 4 machines à papier spécialisées.

Les cuissons des copeaux sont réalisées dans 10 lessiveurs.
Après la cuisson, la pâte à papier est classée, lavée et épurée, puis stockée dans des tours. A la sortie des tours de stockage, la pâte est raffinée, épurée, traitée avec des adjuvants de masse avant d’être transformée en papier sur 4 machines à papier.

PAPIERS

  • 4 machines à papier :
    • MP3 : papier SacKraft 70 à 155 g/m²
    • MP4, MP5, MP6 : papiers Kraft frictionnés non blanchis de 32 à 125 g/m²
  • 1 unité de couchage « off-line » :
    • Traitement de surface sur 1 ou 2 faces des papiers Kraft de l’usine ou de tout autre type de papier, de 40 à 250 g/m²
    • Couches sur-mesure, formulées en interne

ENERGIE & REGENERATION

Pour des raisons écologiques aussi bien qu’économiques, l’usine auto-produit près de 50% de ses besoins en électricité, et près de 100% de ses besoins en énergie thermique (vapeur) grâce à une boucle de régénération de l’énergie et des matières issues du process.

  • 3 chaudières, dont une chaudière à liqueur noire et une chaudière biomasse

  • 2 turbines qui produisent près de 50% des besoins en électricité

  • Un procédé « bouclé »: régénération de tous les produits chimiques

  • Un atelier de caustification, un évaporateur

2016: NOUVELLE CHAUDIERE BIOMASSE pour le site de Mimizan

  • Utilisation d’énergies naturelles et renouvelables en remplacement de fioul lourd pour la production de vapeur

  • 98% des besoins en énergie thermique issus d’énergies renouvelables, non fossiles

  • Réduction des émissions de gaz à effet de serre

2017 : résultat favorable de l’appel d’offres CRE5

  • La papeterie de Mimizan a été retenue en mars 2017 dans le cadre de l’appel d’offres biomasse du Ministère de l’Ecologie pour la mise en œuvre d’une cogénération (production d’électricité à partir de vapeur) d’une puissance électrique de 19,38 MW.

  • Ce projet créateur de valeur va permettre de compléter l’investissement dans la nouvelle chaudière biomasse, avec deux turbines de production d’électricité de dernière génération et des équipements qui vont encore améliorer l’efficience énergétique de ce site de production.